Union des Syndicats CNT de la Loire

(Interpro, Travail de la Terre et de l'Environnement, Santé-Social, Éducation, Communication Culture et Spectacles)


Aucune famille à la rue

Aucune famille à la rue
[Posté le 2/07/2023]

A Saint-Etienne, quand l’ecole est finie, la prefecture jette les enfants a la rue



Alors que l’an dernier, la préfecture s’était engagée à ce qu’aucun enfant scolarisé ne dormirait dehors, le 10 juillet prochain, pas moins de 30 familles dont les enfants sont scolarisés dans la Loire vont être jetées à la rue, à cause de la fermeture des lieux d’hébergement d’urgence. Plus d’une centaine de personnes à la rue, en plus des très nombreuses personnes qui appellent déjà, quotidiennement, le 115 en vain, en plus des quelques 700 personnes prises en charge par les collectifs, associations et citoyen.nes solidaires…


La situation empire d’année en année, et jamais nous n’avions connu un tel nombre de personnes à la rue, des bébés, des personnes malades et âgées… L’an prochain, année des jeux olympique de Paris, la situation va encore empirer, car le département de la Loire devra accueillir certain.es des précaires, sans abris, demandeur.euses d’asile et autres familles en situation irrégulière, déclaré.es indésirables sur la région parisienne… Ce alors que les places d’hébergement d’urgence vont continuer de baisser.


Malgré de nombreuses interpellations, rencontres et courriers, la préfecture de la Loire refuse de répondre aux collectifs et associations, et laisse sciemment à la rue des personnes extrêmement fragiles, parfois des bébés et des personnes âgées. Tuer ou laisser mourir, la frontière est étroite.


C’est pourquoi nous appelons à un rassemblement devant la préfecture de la Loire, mardi 4 juillet à 17h, afin de rappeler une fois encore l’État à ses devoirs, alors que sera réuni le Conseil Départemental de l’éducation Nationale.


C’est pourquoi à partir du 4 juillet, chaque soir à partir de 17h, nous vous invitons à camper sur la place Jean Jaurès, tant que les personnes mises à la rue ne seront pas à l’abri.


Le 4 juillet et les jours suivants, contre un État qui tue, expulse, exploite et laisse mourir cyniquement, ensemble, occupons la place Jean Jaurès !


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